[ PODCAST ] PRATIQUE SPORTIVE ET ÉQUILIBRE HORMONAL

J'ai eu le plaisir d'échanger avec Estelle Monnier, fondatrice de Maison Selfcare, sur la pratique sportive adaptée au cycle hormonal et en quoi cela permet d'améliorer son bien-être notamment en soulageant certains symptômes liés à un déséquilibre hormonal.

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Alizée : Bonjour à tous. Aujourd'hui je suis avec Estelle et on va parler ensemble du yoga hormonal. Bonjour Estelle.

Estelle : Bonjour Alizée, merci pour l’invitation.

Alizée : Avec plaisir. Est ce que pour commencer, tu pourrais te présenter s'il te plaît ?

Estelle : Oui, donc moi c'est Estelle Monnier. Je vis à Lyon. Je suis maman d'un petit garçon et je suis fondatrice de Maison Selfcare. Ça fait maintenant trois ans que j'ai commencé à travailler sur ce projet et véritablement un an que je suis implantée à Lyon 6. Et comment est né ce projet ? Tout simplement, il y a quelques années, j'ai fait le constat que les sujets féminins étaient tabous, qu'il y avait énormément de femmes qui étaient confrontées à certaines problématiques, dont moi-même, comme des déséquilibres hormonaux. J’ai voulu trouver des solutions par moi-même. Donc je me suis documentée, mais finalement, j'avais peu d'aide. Parfois, j'étais un en errance médicale. J'avais besoin de comprendre aussi certaines choses. Et finalement, pour moi, c'est le sport qui a été le déclencheur d'un meilleur équilibre hormonal. Et c'est comme ça ensuite que le projet est né, déjà par le biais d'un podcast où j'ai commencé à informer, sensibiliser les femmes sur les sujets féminins, que ce soit hormonal, anatomique, avec des kinés, avec des naturopathes. C'est vraiment dans son ensemble donner de l'information. Et puis, petit à petit, je me suis formée sur certaines techniques de mobilité, de musculation, de mise en mouvement. Et au fur et à mesure, je me suis dit,, qu'est ce que je fais de tout ce savoir ? J'ai été très attirée par toute la pédagogie. Passé un temps, je me disais que j’allais me lancer dans l'enseignement, parce que j'adorais ça. Et finalement, je me suis dit pourquoi ne pas lier les deux, lier l'utile à l'agréable. Maison Selfcare est né quelques mois plus tard, après plusieurs recherches, plusieurs accompagnements. Et dans cette mise en action, j’ai lancé Maison Selfcare et depuis j'accueille et j'accompagne des femmes qui cherchent soit à rester en forme, soit à se remettre en forme, ou soit à rester actives malgré les spécificités hormonales qui sont dures à vivre. Et la grande innovation, en tout cas chez Maison Selfcare,  c'est de proposer des prtiques adaptées aux femmes. On prend en compte le cycle menstruel pour pouvoir adapter sa pratique sportive.

Alizée : Est ce que tu pourrais expliquer Maison Selfcare ? Qu'est-ce que c'est exactement ?

Estelle : Alors Maison Selfcare, au tout début, je l’avais imaginé comme un lieu digital, un lieu où, justement, on pouvait se retrouver instantannément, quelque chose qui nous apporte une nouvelle énergie, beaucoup de bien-être. Et puis finalement, dans ce lancement de Maison Selfcare, je me suis vite rendu compte que c'était plus facile de se développer au niveau local. J'avais vraiment envie de créer du lien après le confinement à l'époque. Et donc je me suis décidée à plutôt lancer Maison Selfcare en présentiel. Donc c'est un lieu aujourd'hui qui est composé de différentes salles où on peut trouver des machines reformer, mais aussi une petite salle de pratique collective. Et finalement, Maison Selfcare accueille des femmes pour la pratique sportive au féminin.

Alizée : Très clair, merci. Et maintenant on va rentrer dans la deuxième phase de ce podcast.Qu'est ce que le yoga hormonal ? Chez Maison Selfcare, tu  proposes des cours de yoga adaptés ?

Estelle : Alors il y a des cours de yoga, il y a du fitness féminin, il y a du stretching postural. Il y a des sessions aussi dédiées au prénatal, à la période prénatale. Il y a du pilates, soit du pilates workout, c'est à dire un tout petit peu plus intense, soit du pilates en lien avec le stretching. Il y a aussi toutes les nouvelles méthodes hypopressives plutôt orienté fitness. Ces méthodes sont là pour avoir une musculature profonde au niveau de la sangle abdominale. Donc on évite en fait tous les crunch, toutes les postures inadaptées dont on a très longtemps entendu parler et qui sont assez délétères pour le corps féminin, surtout lorsqu'on avance dans l'âge. Donc en fait, il n'y a pas que du yoga, mais par contre, dans les pratiques de yoga, effectivement, on en retrouve qui sont très classiques, comme le hatha et le yin, donc des pratiques dynamiques et plutôt soft, statiques et dynamiques, et des pratiques qui vont être plutôt orientées autour du bassin, du petit bassin, des glandes endocrines qui sont le yoga hormonal et le yoga fertilité.

Alizée : Super OK donc il y a aussi un yoga fertilité.

Estelle : Oui, alors, le yoga fertilité, si je dois m'exprimer dessus c’est un yoga qui  est issu des États-Unis, contrairement au yoga traditionnel, qui vient d'Inde avec une méthode très orientale. Là ça a été créé aux États-unis par des institutions, pour aider les femmes à réussir des taux de FIV, à optimiser en tout cas ce succès là et pouvoir réduire ce stress généré par le parcours médicalisé. Au delà du fait que ça a vraiment un impact sur la vascularisation, l'oxygénation du petit bassin, il peut être réalisé par toutes les femmes puisque du coup, on vient vraiment travailler cette mobilité du bassin et du petit bassin. On vient détendre les viscères, on s'accorde vraiment un moment de relâchement aussi musculaire, par exemple en deuxième phase de cycle, et plutôt de renforcement musculaire en première phase du cycle. Donc, c'est une pratique qui est assez intéressante quand on veut écouter aussi un peu plus son corps.

Alizée : Mettre de la conscience aussi ?

Estelle : De la conscience, mais aussi surtout quand on veut être en adéquation avec ses ressentis...Pourquoi aller faire du cardio, des crunch, des abdominaux juste avant la période des règles, alors qu’on souffre peut être d'inflammation chronique ? Peut être qu’on a des douleurs de règles récurrentes. Peut être qu’on a un syndrome prémenstruel. Il ne faut pas aller à l'encontre de certains désagréments. Éviter d'aller dans certains excès. 

Alizée : Donc ça c'est plutôt quel yoga ?

Estelle : Le yoga fertilité. Le yoga hormonal quant à lui, c'est vraiment une pratique à la base qui a été créée par une Brésilienne qui s'appelle Tina Rodriguez qui est en pleine période de transition vers la ménopause. En fait elle avait des symptômes, tout simplement. Donc, les symptômes de la ménopause c’est, les plus courants, bouffées de chaleur, sécheresse cutanée, sécheresse des muqueuses et une prise de poids.

Alizée : Super…*rires*

Estelle : Voilà c'est super. Il y en a certaines qui sont épargnées, d'autres qui sont plus exposées à ça. Mais du coup, ce sont les principaux symptômes que les femmes en période pré-ménopause, péri-ménopause, ménopause connaissent. Et en fait elle, elle s'est dit bon ok, je suis suivie d'un point de vue médical, mais qu'est ce que je peux mettre à côté en plus pour pouvoir alléger ces symptômes ? Elle est psychologue, elle a un diplôme de sociologie, elle a fait pas mal d'études et à côté de ça, elle s'est dit “OK , pour pouvoir démontrer l'intérêt du yoga hormonal, je vais prendre un panel de 200 femmes et voir si ça a un véritable impact sur le système endocrinien,sur les hormones féminines”. Et il s'avère qu'effectivement, avec la baisse des oestrogènes pendant la ménopause et bien ce taux a finalement été un peu plus stable ou pouvait évoluer. Donc c'est comme ça finalement que le yoga hormonal a pris de l'ampleur. Il est proposé aux femmes en transition vers la ménopause et en ménopause, mais aussi quand il y a un syndrome prémenstruel ou quand il y a une IOP, c'est à dire une insuffisance ovarienne précoce, puisque souvent, il peut y avoir une qualité déficitaire au niveau des ovocytes, ce genre de chose. L’idée c’est de venir booster ce métabolisme, mais sans qu'il y ait un impact sur l'anatomie et sans qu'il y ait un véritable sur-impact au niveau hormonal. Donc c'est vraiment une activité qui reste modérée, où on travaille certaines glandes endocrines et la vascularisation du bassin, du petit bassin par certaines respirations, que ce soit du yoga hormonal, du yoga fertilité dynamique ou du yoga fertilité doux, ce sont trois techniques qui sont vraiment complètement différentes en termes de postures, en termes de respiration. Et, elles sont pratiquées, séquencée ou non, selon le cycle.

Alizée : Super intéressant. Et quand on parle de déséquilibre hormonal, ce sont les déséquilibres qui sont dues aux phases du cycle ou à la pré-ménopause ou à des syndromes qu’on peut avoir, ou c’est encore autre chose ?

Estelle : Alors en fait, à partir du moment où il y a un déséquilibre hormonal, souvent, c’est associé à des symptômes, donc les symptômes d'un syndrome prémenstruel vont être par exemple des douleurs mammaires. Ça veut dire des tensions au niveau mammaire, une sensibilité. Ça peut être une prise de poids inexpliquée, juste avant le cycle avec des douleurs au niveau du ventre, des douleurs digestives, ça peut être une fatigue accrue, ou le moral plombé…Il existe 150 symptômes qui sont répertoriés à peu près juste pour le syndrome prémenstruel.

Alizée : Donc, à partir du moment où on connaît, on perçoit, on est à l'écoute de ces symptômes et surtout que ça devient récurrent, que ça revient tous les mois, que ça devient cyclique, on appelle ça…?

Estelle : En fait, il faut juste se dire que peut être que ce n'est pas normal. Peut être que je peux continuer à investiguer, pousser des examens complémentaires auprès de professionnels de santé et voir s'il y a des choses à venir travailler en terme de nutrition, complémentation, peut être de sport. Si je reste sur la partie sport, c'est est-ce que je fais assez de sport ? Est ce que la sédentarité ou l'inactivité ne vient pas perturber mon équilibre hormonal ? Parce que ça a un véritable impact. Aujourd'hui, on sait que l'inactivité, la sédentarité gagne du terrain de façon exponentielle. J'avais lu une étude où il y avait un panel d'enfants dont on avait mesuré la capacité respiratoire et la capacité musculaire. En 20 ans, on s'aperçoit que les enfants ont une baisse au niveau des capacités respiratoires  et musculaires. Donc ça veut bien dire qu’on ne va pas dans le bon sens de la non sédentarité. Et donc il faut bouger. 30 minutes d'activité par jour de façon modérée. Ça, ce sont les recommandations des grandes institutions. Et ensuite il y a toute la gestion du stress, la gestion des émotions qui ont un impact aussi sur l'équilibre hormonal féminin. Je me suis arrêtée que sur le syndrome prémenstruel, mais il y a aussi des symptômes associés à certaines pathologies comme le syndrome des ovaires polykystiques, l'endométriose. Pour le syndrome des ovaires polykystiques, il peut y avoir une pilosité importante, une acné, et après, ça découle sur d'autres symptômes. Mais les premiers symptômes peuvent être physiques. Après, il y a effectivement une cascade d’autres symptômes qui peuvent naître, comme l'anxiété, des phases plutôt dépressives, ce genre de choses. Il y a aussi tout l'aspect hormonal lié à l'endométriose. On sait en fait que l'endométriose vient se nourrir des œstrogènes, et plus on vient faire flamber les œstrogènes, plus l'endométriose flambe aussi. Donc c'est essayer de réduire ces taux d'œstrogènes. On fait cela avec la gestion du stress ou toutes les approches corticales, c'est à dire sophrologie, hypnose, psychothérapie, qui peuvent être très intéressantes pour gérer le stress, les émotions. Si j'en reviens à la partie sportive, c'est quel sport je mets en place quand j'ai de l'endométriose pour pouvoir minimiser soit mes douleurs, soit améliorer mon hygiène de vie sur le long terme. Aujourd'hui, il y a comme solutions proposées surtout la pilule et toute la partie chirurgicale. Donc c'est qu'est ce qu'on arrive à mettre à côté comme thérapie pour pouvoir soulager ces symptômes. Donc ça, c'est pas un déséquilibre hormonal à proprement parler, c'est plutôt d'ordre pathologique, comme par exmeple l'endométriose. Et après on a tous les petits désagréments, les chamboulements hormonaux qui sont liés à la période prénatale, à la période postnatale, à la période pré ménopause, à la ménopause. Comme autre symptômes, on connait également la rétention d’eau avant les règles. Certaines femmes prennent environ deux kilos avant les cycles. On connait la rétention d'eau en prénatal, en postnatal... finalement, toute notre vie, on est sujette plus ou moins à certains symptômes. Mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi tout l’aspect autour de la thyroïde et qu'il faut aller grignoter, chercher des informations pour comprendre. En fait, d'où viennent ces symptômes et peut être que c’est en lien avec cette thyroïde.

Alizée : C’est large.

Estelle : Voilà, il y a beaucoup de causes qui peuvent être liées  au déséquilibre hormonal. Donc si je reprends l'enchaînement, en tout cas de ma pensée, c'est, on observe des symptômes cycliques. On cherche la cause pour pouvoir améliorer ce symptôme, le diminuer ou complètement le réduire. Et pour ça,on adapte son mode de vie, sa gestion du stress, ses mouvements, sa nutrition, sa complémentation.

Alizée : Quand tu dis complémentation, c'est pour si on a des carences en vitamines par exemple ?

Estelle : Voilà. Donc par exemple, on sait aujourd'hui que la majorité de la population est carencé en vitamines, donc je ne suis pas professionnelle en nutrition mais en tout cas, ce qui est dit c'est en majorité que la population est déficitaire en vitamine D donc c'est bien de venir se complémenter.

Alizée : Il me semble qu'on l’ai tous l'hiver, on est tous déficitaires en vitamine D. Donc c'est bien de prendre des ampoules de vitamine D.

Estelle : Effectivement, après il y a un certain dosage à respecter. Certains labos ont des complémentations plus ou moins exigeantes, où on enlève vraiment toutes les nanoparticules, où il y a et beaucoup moins d'oxydation. Il y a ce qu'on appelle des Taux tox, ça te parle ? 

Alizée : Taux tox ? Non.

Estelle :  Ce sont des indices Taux tox justement pour respecter...

Alizée : Des taux toxicologiques ?

Estelle : Oui, c'est ça. 

Alizée : C’est pour respecter...En fait, on va doser certaines particules et faire une évaluation toxicologique ? Pour pouvoir avoir un document qui certifie que le produit est bon ? 

Estelle : Oui, c’est ça. C’est hyper important quand on utilise la complémentation. Se faire accompagner pour se faire complémenter, ne pas se complémenter sans aide ou sans connaissance parce qu’on peut venir sur-engorger notre foie, et dans ce cas la complémentation n'a aucun effet, aucun impact et on le voit dans certains magnésiums qui sont beaucoup plus assimilables que d'autres, qui sont plus dosés que d'autres. Donc il y a certaines précautions à prendre concernant la complémentation. Il faut se faire accompagner par rapport à ça. C'est vraiment une hygiène de vie globale pour améliorer soit son déséquilibre hormonal, soit faire simplement une meilleure prévention pour éviter d'être exposée à...un vieillissement cutané ou une ostéoporose parce qu'on a plus de caractéristiques qui vont dans ce sens d’un point de vue physiologique, donc, c'est comment les limiter. C'est prévenir pour mieux passer certains cap, je dirais.

Alizée : Merci beaucoup. Je pense qu'on a fait le tour. Je voulais juste aussi te demander.Tu sais, je vois sur tes réseaux, sur ton site que tu parles “d'hormones friendly”. Est-ce que tu peux expliquer ce que ça veut dire ? 

Estelle : Oui. “Hormones friendly”, ça veut dire, qu'est ce que tu vas mettre en place, qui soit en adéquation avec tes hormones, qui soit complémentaire, qui soit bénéfique pour ton équilibre hormonal. “Hormones friendly”, ça veut dire, c'est vraiment le besoin, le bon ami de l'équilibre hormonal. Si je reviens à la pratique sportive, on peut être en suractivité physique due à un surentraînement. On ne le sait peut être même pas, mais typiquement, le surentraînement peut entraîner une absence de cycle. Et on peut considérer que c'est tout à fait normal. On ne pense pas qu’en fait, cette absence de cycles peut être délétère pour  le futur, pour notre équilibre. 

Alizée : Moi, ça me fait penser tu sais, parfois, quand on mange plus trop ou quand on est triste ou qu'on a un choc émotionnel, on peut aussi ne pas avoir ses règles. 

Estelle : Oui, il peut y avoir ce genre de choses. Un stress trop intense, très fort ou qui devient chronique, c'est à dire qui se répète dans le temps, peut perturber l'équilibre hormonal, peut perturber le cycle menstruel, peut avoir un impact sur une augmentation, par exemple du syndrome prémenstruel qui est le syndrome très connu avant les règles en phase lutéale. Donc la suractivité, peut avoir un impact au même titre que la sédentarité. L’idée, c'est d’arriver à bouger un petit peu tous les jours. Et si on est pas sportive et bien essayer de prendre du plaisir dans les activités physiques quand même, qu’on peut venir mettre en place dans son quotidien. Et lorsqu'on est dans une pratique sportive déjà instaurée, c'est qu'est ce qu'on peut mettre en place finalement, pour son plaisir, mais aussi pour préserver son équilibre hormonal.

Alizée : Très bien merci. Deux questions. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on veut en savoir plus ? Et qu'est ce qu'on peut souhaiter pour la suite de l'aventure ?

Estelle : Maison Selfcare, comme je vous le disais au tout début du podcast, initialement, je voulais que ce soit dématérialisé, donc qu’il existe une version digitale où vous pouvez pratiquer en vidéo et en direct live avec moi. Et puis il y a la partie physique à Lyon 6, 59 rue de Créqui, où là, vous pouvez venir en semi collectif ou de façon individuelle. Aujourd'hui, il y a ces deux possibilités qui existent. Et l'idée, c'est de dépasser les frontières pour que Maison Selfcare continue d'exister, de faire vivre Maison Selfcare à travers les événements, à travers le bouche à oreille. Que les femmes prennent conscience qu’on ne s'entraîne pas comme un homme parce qu'on a vraiment un métabolisme différent.Toutes les études ont été faites principalement sur des hommes, que ce soit au niveau nutritionnel, au niveau médical, ce genre de choses. Donc en fait, c'est se dire aussi que l'activité physique, elle, peut être très favorable d'un point de vue métabolique, physiologique, musculaire, quand c'est adapté en fonction du cycle, quand il y a des spécificités hormonales, en fonction de la période de vie. Si je prends un exemple à 20 ans, on n'a pas la même capacité physique qu'une femme qui a 50 ans. Donc qu'est ce qu'on met en place comme activité physique ? Même quand il y a une personne jeune qui a l'endométriose avec ou sans douleur ? C'est tout ça que l'on vient penser autour de l'activité physique pour qu'elle soit la plus bénéfique possible et qu'elle n'impacte pas l'équilibre hormonal. Et si je devais aussi faire un point de comparaison avec la période de fertilité, c'est de se dire qu'est-ce que je peux mettre en place et comment rester active durant cette période de pré conception, sans que ça soit délétère pour mon équilibre hormonal. Est ce qu'on peut diminuer le cardio ? Oui. Pourquoi ? Typiquement c’est ce genre de questions aujourd'hui qu'on peut se poser en période de pré conception. Est ce qu'on peut venir travailler la mobilité du bassin ? Oui. Et pourquoi ? Ça, ce sont des réponses que j'apporte au fur et à mesure de mes cours, mes podcasts et certains articles de blog...

Alizée :  Merci beaucoup.

Estelle : Merci Alizée, Merci beaucoup.



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